2010 -TIC et durabilité de l’environnement
L’Observatoire mondial de la société de l’information de 2010 analyse l'impact positif et négatif des technologies de l'information et des communications (TIC) sur l'environnement. Rédigé du point de vue de la société civile, l’OMSI de 2010 explore, dans sept rapports thématiques d'experts, les enjeux clés des TIC et de la durabilité de l'environnement, en réponse au changement climatique et aux déchets électroniques, dans 50 pays et six régions. Il contient également une vue d'ensemble institutionnelle et une considération des indicateurs écologiques, ainsi qu'une section de cartographie offrant une analyse comparative des sphères multimédias « vertes » sur le web.
Tout en confirmant le rôle positif que la technologie peut jouer dans la préservation de l'environnement, bon nombre de ces rapports défient la perception que les TIC seront automatiquement une panacée pour les problèmes critiques comme les changements climatiques – et font valoir que les modes de consommation et de production doivent changer pour que la technologie puisse être vraiment profitable pour tous. Si on veut construire un avenir durable, on ne peut plus continuer comme si de rien n’était.
L’OMSI de 2010 est un cri de ralliement pour que les producteurs et les consommateurs de produits électroniques, les décideurs politiques et les organisations de développement accordent de toute urgence une attention à la durabilité de l'environnement. Il énonce l'impact de la production, la consommation et l'élimination des ordinateurs, téléphones mobiles et autres technologies sur les ressources naturelles de la terre, sur les conflits politiques, les droits sociaux et l'empreinte globale massive de carbone.
L’OMSI de 2010 est le quatrième rapport d’une série de rapports annuels critiques se penchant sur l'état de la société de l'information depuis le point de vue des organisations de la société civile à travers le monde.
L’OMSI est une initiative conjointe de l’Association pour le progrès des communications (APC) et l’Institut humaniste pour la coopération au développement (Hivos).